Cygne
J’ai jamais voulu te raconter l’histoire
D’un cygne pas trop bavard
D’un oiseau prisonnier du noir dont les ailes n’inspiraient plus espoir
Souvent je voulais t’éloigner des pensées noires
D’un cygne un peu trop pleignard
D’un oiseau secouru trop tard dont les ailes servaient d’échappatoire.
Alors alors à tord
Il s’usait au corps-à-corps
Aveuglé par l’habitude
Il frôlait l’ingratitude
Alors jusqu’à l’aurore
L’oiseau cherchait du réconfort Angoissé par ses questions
Il souffrait d’abandon
J’ai longtemps vu un cygne voler à peine
Tourmenté par le règne d’opinions peu sereines
Il crut longtemps les signes des âmes en peine
Aveuglées par la haine d’obsessions malsaines
J’ai longtemps vu un cygne planer à peine
Trop hanté par les scènes d’humiliations mondaines
Il crut longtemps les signes des cœurs en peine
Envieux de son amour ils le comblaient de haine
Vis avec toi même sans faire de compromis
Laisse-toi savourer l’ennui
Seul à seul avec toi c’est aussi
Comprendre l’origine du conflit
Fait preuve de résilience même si t’as tout prit
Essaie d’éclairer l’ennemi
Pardonner ses erreurs c’est d’accepter
L’imperfection c’est ce qu’ils m’ont dit
Alors alors encore
Abandonne le corps-à-corps
Laissons l’abus d’illusions et
Laissons la dérision
J’ai longtemps vu un cygne voler à peine
Tourmenté par le règne d’opinions peu sereines
Il crut longtemps les signes des cœurs en peine
Envieux de son amour ils le comblaient de haine
Je fus longtemps ce cygne volant à peine
Tourmenté par le règne d’opinions peu sereines
Je cru longtemps les signes des âmes en peine
Aveuglé par la haine, d’obsession malsaines
Je fus longtemps ce cygne volant à peine
Tourmenté par les scènes d’humiliation mondaines
Je cru longtemps les signes des cœurs en peine
Jaloux de mon amour ils me comblaient de haine
