Bonsoir messieurs mesdames
Dites moi ce qu’il se trame
Depuis l’enfance tu donnes leur leçon
Même si certaines nuits 

T’oublies la tristesse du jour
C’est que j’comprends plus le tour
L’enchantement c’est laissé 
L’abus du mage a sans doute joué

Oui parfois je vis des phases
De doute sur qui je suis 
Des nuits faites d’insomnies
Des journées sans une envie
Des questionnement intenses
Sur la vie, son existence 
Et maintenant je me demande
Pour qui tu peux rire sans démence

Je me sens comme un con
A ne rien faire de bon
Je marche à contre sens 
T’aime pas ma nonchalance
Tu me prends pour un con 
Alors qu’p’t’etre bien qu’y a du bon

Mais perso j’ai l’aisance
De rêver en toute ressemblance

Victime en perdition
Survie sans risque d’addictions
Et pouvoir répondre à nos peines et sans contrefaçons
Trop de générations
Pour entendre raison 
Comment trouver ma place puisque je marche à reculons ?

Je me revois gamin
Nu dans la salle de bain
Les points de sutures aux mains
Jouant le BG sans fin
Car dans la cour de récré
L’attitude faut maîtriser
Mais étant plus proche du raté
Souvent t’aimais satiriser

Mais quand t’y réfléchis
La tendance est vite dite
J’ai l’impression que l’on se suit
La foule est victime et s’ennuie 
Alors où est le sens 
Rendez moi l’enfance
Car le gosse des VHS m’a volé
L’innocence sans stress

Je me sens comme un con
A ne rien faire de bon
Je marche à contre sens
T’aime pas ma nonchalance
Tu me prends pour un con 
Alors p’t’etre bien qu’y a du bon) Mais perso j’ai l’aisance
De rêver en toute vraisemblance

Victime en perdition
Surie sans risque d’addiction
On retrouvera les frais
Mais sans contrefaçon
Drôle de génération
Pour entendre raison 
Comment trouver ma place puisque je marche à reculons.?

Toutes ces fois où t’as menti pour me plaire
Toutes ces fois où t’as souris sans t’y faire
Toutes ces fois où j’ai pas vu l’ordinaire
Cette triste fois où t’as été sincère

Dommage

Dommage

Mais quand t’y réfléchis
La jeunesse s’est enfuit
J’ai l’impression qu’ils nous envient
D’assurer au taf et au lit

Alors ou est le sens
Rendez leur l’enfance
Le rêveur des photographies
S’est laissé vieillir aussi