danser

J’me revois dans le vestiaire, danser en solitaireAvant qu’ils ne me voient, qu’ils ne me lacèrentJ’me revois, rêvant de danse, suer et finir en transeSans gêne, saigner l’parquet, tenter ma chance
Les grands m’disaient tout l’temps, comme nous, rêve pas souventImmisce-toi normalement, n’fais pas autrementLaisse l’espoir aux enfants, ne perds plus trop ton tempsEt apprends la leçon, mon grand, songer n’donne pas d’argent

Alors, j’ai jamais lâché, lâchéPour m’y faire, jamais je n’t’ai laisséSans rancune, laissons-nous valserAu risque de déplaire
Alors, j’ai souvent tenté, tentéPour le rêve, jamais je n’te laisseraiÀ la tienne, je le lève, santé!
Et regarde-moi faire

DanserTu peux m’insulter et même me cognerSi ça te console, j’te laisserai m’abîmerMême si tu sais que l’on est tous des comédiens mis en scène, eyJe te sens frustré, t’envies ma fiertéSi ça te rassure, tu peux te la jouerMême si tu sais qu’on essaie d’se leurrer pour plaire aux mécènes
 
Te souviens-tu du jour où tu me l’as dit?Je me rappelle la nuit que j’ai passé, merciDepuis, victime d’insomnies, j’implore l’oubliTes mots sont inscrits, gravés et m’affament d’envie
Bien peiné d’constater qu’croire en soi fait flipperAssumer c’que l’on pense, c’est parfois risquéOn n’peut jamais rien dire sans jouer l’accuséIls adorent te condamner s’ils jalousent au point d’envier
 
Alors, j’ai jamais lâché, lâchéPour m’y faire, jamais je n’t’ai laisséSans rancune, laissons-nous valser
Et regarde-moi faire
 
DanserTu peux m’insulter et même me cognerSi ça te console, j’te laisserai m’abîmerMême si tu sais que l’on est tous des comédiens mis en scène, eyJe te sens frustré, t’envies ma fiertéSi ça te rassure, tu peux te la jouerMême si tu sais qu’on essaie d’se leurrer pour plaire aux mécènes
 
Tu saignes, car, en toi, t’espère la mêmeT’aimerais sécher tes pleurs, sans leur haineAlors, tu tentes d’ressentir quand mêmeTu joues leur rôle, tu suis la tendance urbaine
 
Alors, j’ai jamais lâché, lâchéPour m’y faire, jamais je n’t’ai laisséSans rancune, laissons-nous valserAu risque de déplaire
Alors, j’ai souvent tenté, tentéPour le rêve, jamais je n’te laisseraiÀ la tienne, je le lève, santé!
Et regarde-moi faire
 
DanserTu peux m’insulter et même me cognerSi ça te console, j’te laisserai m’abîmerMême si tu sais que l’on est tous des comédiens mis en scène, eyJe te sens frustré, t’envies ma fiertéSi ça te rassure, tu peux te la jouerMême si tu sais qu’on essaie d’se leurrer pour plaire aux mécènes
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